Magnifique roman lu en 2 jours, un texte bouleversant, parfois immensément triste mais qui s’illumine petit à petit !
C’est un roman qui prend aux tripes, dans lequel les émotions vous saisissent à la gorge. Comment ne pas être touchée par Amande, cette jeune femme qui, en l’espace de 24h, perd son mari et le bébé qu’elle attendait… Dévastée, elle quitte tout pour vivre recluse dans une petite maison au fin fond de l’Auvergne. Là, elle tente d’apprendre à vivre avec son chagrin, calquant son rythme de vie sur les saisons et la nature, redonnant vie au potager laissé à l’abandon.
Les débuts n’ont pas été faciles tant l’histoire est d’une infinie tristesse, j’en ai eu les larmes aux yeux. Mais cela vaut le coup de s’accrocher, d’accompagner Amande dans ce travail de deuil qu’elle mène à sa façon, en s’isolant et en se recroquevillant sur elle-même. Incapable de supporter la lumière du soleil, le bruit, la présence des autres, elle panse ses plaies seule ou presque. Puis petit à petit, elle franchit des paliers, ouvre une fenêtre, passe un coup de fil, sort faire quelques pas… Et là, la lumière éclaire ce roman et l’on est récompensé d’avoir enduré ces pages bouleversantes pour assister à une belle renaissance.
Magnifique hymne à la nature, au retour à la terre et à la simplicité, ce texte m’a profondément touché et marqué. Mon premier Mélissa Da Costa mais sûrement pas le dernier!
Références : « Les lendemains« , Mélissa Da Costa, aux éditions Le livre de poche, 384 pages, 7,90€.